De retour d’Atlanta où ma pièce « Pas de Prison Pour le Vent » a été présentée en anglais, nous serons dès le 10 novembre en résidence de création au Bazar Café pour vous la présenter les 15 et 16 novembre à 20h.



LE PROJET
C’est en fait une recréation d’une pièce qui a été mise en scène en 2006 par le célèbre et regretté Antoine Bourseiller qui m’avait dit à ce propos « je vais te faire un bel écrin pour ce texte qui est un véritable bijou ». Merci à lui.
Cette pièce qui n’a pas été jouée depuis 10 ans mais qui a déjà été représentée 147 fois en France et dans le monde, j’en adapte et rénove la mise en scène avec deux nouvelles comédiennes tout en gardant l’esprit et les intentions de la mise en scène initiale.
C’est donc la Charité sur Loire qui en aura la primeur avant de la voir partir pour une tournée aux Antilles le surlendemain. Une pièce qu’on pourrait d’ailleurs croire faite sur mesure pour la Ville du livre tant le sujet s’y prête. Il s’agit en effet d’une histoire vraie que m’a racontée ma tante Gerty Archimède, avocate et première députée en 1947 de la Guadeloupe (alors que les femmes venaient juste de conquérir le droit de vote en 1946) et qu’Angela Davis raconte dans son autobiographie. Une histoire où elle risquait 5 ans de prison en Guadeloupe pour y avoir importé des livres en espagnol et des documents ramené de Cuba. Un huis-clos de trois femmes et un homme pris dans la tourmente d’un cyclone et où il est question à la fois de livres, d’émancipation et de condition féminine et où la figure du père omniprésente renvoie à une histoire tragique. Une histoire qui semble aussi écrite aujourd’hui même tant le propos semble renvoyer à l’actualité.
Vous pouvez dès à présent réserver pour ce spectacle.
Mais auparavant, je vous rappelle qu’il est encore temps de réserver pour la soirée du 31 octobre, 19h où j’ai écrit pour le « Festival du Mort2 » une histoire, cette fois-ci tragicomique, qui n’a certes pas la même facture poétique que cette pièce mais qui avec son esprit carnavalesque vous fera vivre un moment d’amusement, de rires et de frissons en parcourant les différents niveaux du Bazar Café transformé en manoir hanté. Histoire comportant plusieurs histoires faites de démesures et qui est écrite pour petits et grands.
Un dîner clôturera cette soirée en musique.
A bientôt donc
Alain Foix