La poésie et le voyage ont partie liée. Le Bazar café vous propose de faire un voyage à travers la poésie du monde, en musique, en mots et en mets. Tout un mois de poésie qui commence le 29 août avant que sonnent les sanglots longs des violons de l’automne, et se termine le 29 septembre. Le programme:
29 août, 19h. Soirée d’ouverture, dîner concert créole. Entrée concert+dîner 45 €
Alain Jean-Marie avec Mariann Mathéus et son trio voix, basse, batterie. Musique et poésie créole. Dîner créole.
Du 1er au 29 septembre. Résidence itinérante de Kazem Shahryari et son « camion de poésie » dans la Nièvre. Il y fera des ateliers d’écriture et recueillera textes et poèmes de la population.
1 septembre,20 h. Une soirée poésie et migration avec Kazem Shahryari.
Tarif de la soirée 15 € + menu 20 €
Plusieurs fois primé par de hautes instances internationales pour ses écrits, ce poète français exilé d’Iran, a fui le régime des ayatollahs après avoir été torturé dans les prisons du Shah pour ses écrits et mises en scène théâtrales, Kazem vit maintenant à Paris où il a créé une salle de théâtre et est auteur de maints recueils de poèmes. Il prend pied au Bazar Café pour un mois en faisant partager dans son camion et dans notre bibliothèque son monde poétique.
Le 8 septembre 20h. Voyage en « terre ceinte »
entre Palestine et Israël ,la poésie passe-murailles
Avec Bernard Bloch
Morgane Lombard et Fred Fortas
Tarif récital 15€ dîner + menu oriental 25 €
Bernard Bloch, comédien et metteur en scène, juif d’origine, revient d’un voyage en Palestine qui le bouleversera. Il en a fait le récit dans un ouvrage intitulé 10 jours en terre ceinte (éditions Magellan).
Un peu comme dans « la modification » de Michel Butor, le lecteur se trouve embarqué dans les pensées et les doutes de ce personnage dans son voyage à la fois réel et intérieur.
Bernard Bloch nous dira des extraits de ce voyage émaillé de poèmes palestiniens et israéliens dits par Morgane Lombard et Fred Fortas, l’une d’origine juive, l’autre, arabe, que les habitués du Bazar Café ont déjà eu le plaisir de rencontrer, notamment lors de notre Hopper Project dans les vitrines de notre lieu.
Le 15 septembre, 20h. Soirée poétique d’ici et d’ailleurs
Carlton Rara et Alain Jean-Marie
Entrée concert+dîner 45 €
Après avoir consacré cinq spectacles à la littérature et à la poésie, Carlton Rara se fait une nouvelle fois oiseau polyphone et nous invite au Voyage poétique que promettent les grands textes et les grands auteurs. Par une voix/voie singulière, en empruntant l’embarcation de la lecture et d’une musique qui va le même chemin, on visite Baudelaire, Rimbaud, Cendrars, Aragon, St John Perse, Glissant et d’autres encore, comme autant de pays, d’histoires, d’images et de sons qui s’ouvrent à nous. Ce soir-là il nous embarquera sur le piano d’Alain Jean-Marie nous fait la joie de revenir accompagner ce poète-chanteur. Soirée inédite.
22 septembre, 19h. Trip poétique, tripot poétique ou comment jouer en vers et avec tous
Avec Duodecim, un jeu poétique créé et animé par
Julien Marcland qui dira en entrée des poèmes reliant ludique et poétique et animera à partir de 14h 30 un atelier de poésie. Tarif 35 € jeu, animation et dîner/ atelier 20 € /45€ atelier+soirée.
Poète et comédien, Julien Marcland a inventé un jeu de société très amusant qui consiste à composer des vers classiques (alexandrins par exemple) en partageant ensemble le plaisir de la poésie. Il organisera dans l’après -midi à 14h, pour ceux qui le désirent un atelier de poésie, et le soir animera un jeu dinatoire, un tripot poétique.
Voici ce qu’en dit le journal Libération qui lui a consacré un long article :
«Duodecim», des cartes qui permettent de composer des vers classiques sans y penser et en rigolant. Ecrire un alexandrin, c’est fastoche, il suffit de savoir compter. Le jeu imaginé par l’acteur et poète Julien Marcland décomplexe tous ceux qui auraient peur de se frotter à la composition de vers. Le principe est très simple : des cartes affichent des valeurs de 1 à 5 qui correspondent à des mots (ou des groupes de mots) d’autant de syllabes. Il s’agit de les additionner pour arriver à 12 (le nombre de syllabes requis pour un alexandrin). La seule condition est que le vers ainsi formé soit à peu près grammaticalement cohérent, même si le sens est par ailleurs obscur. Si on n’arrive pas à cumuler 12 syllabes, on pioche. Et le premier qui n’a plus de cartes a gagné. Bref, Victor Hugo les doigts dans le nez. A Libération, en quelques minutes, le jeu a été adopté et quelques nouveaux chefs-d’œuvre de la littérature ont été composés…/…